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MRV | |
Restructuration d’un bâtiment universitaire : bureaux enseignants- chercheurs, salles de cours, laboratoires, amphithéâtres, administration. Mention Prix architecture Midi-Pyrénées 2013 | |
OUVRIR L’UNIVERSITÉ AU MONDE EXTÉRIEUR Portée par la communauté universitaire de Midi-Pyrénées, la création de ce pôle d’échanges, en lieu et place des locaux de l’ex-ENSIACET, a pour principales ambitions de fédérer les établissements d’enseignement supérieur et de recherche autour de projets communs et partagés avec le monde de l’entreprise, de leur offrir des lieux capables d’assumer les synergies nécessaires, des lieux de convivialité, des lieux « vitrine » aussi pour gagner une aura internationale. Des lieux qui ont favorisé, dans leurs aménagements, le confort et la qualité d’usage, avec des vues privilégiées sur le patio central ; avec une lumière omniprésente mais toujours maîtrisée par des stores extérieurs à lames empilables (en façades sud et ouest) ou par des stores intérieurs en toile (en façades nord et est) ; avec des couleurs sobres et limitées – du blanc, du gris, du noir – mais rehaussées par un vert vif qui souligne et égaye les espaces de ransition comme la cafétéria ou les cages d’escalier ; avec des amphithéâtres revisités qui ont avantageusement supprimé la verrière d’hier au profit de sheds ponctuels orientés au nord, occultables et aux tympans colorés. Des lieux en résumé à vivre, aimables et attractifs pour mieux signifier l’ouverture de l’université au monde extérieur. VALORISER LES QUALITÉS PRÉEXISTANTES Le bâtiment existant, créé dans les années 1960 pour accueillir la maison de la chimie, a, certes, de façon à remplir ses nouvelles fonctions, été désossé. Mais nombre de ses qualités originales, induites par le dessin talentueux de l’architecte toulousain Ernest Ferdinand Chabanne, ont été respectées, confirmées et parfois même valorisées par des approches minimalistes, économiques et particulièrement satisfaisantes au regard de la modestie du budget alloué à l’opération. Son vaste patio central, sa circulation en boucle, simplement restaurés, gagnent en usages fédérateurs. La trame constructive de ses façades, simplement révélée par un jeu graphique des châssis (vitrage ouvrant sur allège en panneaux sandwich pour les laboratoires ou vitrage fixe toute hauteur associé à un panneau sandwich latéral et ouvrant pour les bureaux), gagne une esthétique fortuite. Son sol en granito, simplement nettoyé, gagne en éclat. Ses dalles nervurées mises en valeur par des faux-plafonds partiels et techniques gagnent en acoustique et inertie. Autant de gains qui, s’ils plaident en faveur d’une reconnaissance d’une œuvre architecturale passée et s’ils font preuve aujourd’hui d’une rare humilité conceptuelle, autorisent aussi une concentration des moyens sur l’essentiel : l’optimisation des usages comme de la performance énergétique du bâti. | |
MAÎTRE D'OUVRAGE PRES UNIVERSITE DE TOULOUSE LOCALISATION Complexe Scientifique de Rangueil à Toulouse (31) ÉQUIPE ESPAGNO MILANI BETEREM (TPF-i) |
SURFACE 11 045m² SHON COÛT DE TRAVAUX HT 10 000 000 €HT AVANCEMENT Concours lauréat 2010 Réalisé 2013 PERFORMANCE HQE STD avec objectif BBC |
Photos : © Sylvain Mille |
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