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Extension et restructuration de la bibliothèque universitaire : accueil du public, consultations, ateliers, stockage, administration. | |
OUVRIR L’ACCÈS Les huit niveaux du bâtiment original, soit le magasin des livres et l’ancienne salle de consultation, signé par Ernest Ferdinand Chabanne et construit en 1965, sont, tout en valorisant leurs qualités structurelles, formelles et graphiques, restructurés pour mieux satisfaire les critères actuels de stockage et de gestion des ouvrages. Mais l’extension de 1970, jugée quant à elle impropre aux usages publics, est démolie, remplacée par un nouvel édifice ouvert à tous et dédié à la consultation des ouvrages proposés en libre-service. Un édifice qui permet globalement de doubler la capacité d’accueil des étudiants, qui les installe dans des conditions de confort et de lumière propres aux travaux de recherche, individuels ou collectifs, comme à la lecture récréative. Un édifice qui s’inscrit dans le respect de la trame orthogonale du campus comme de la morphologie du bâtiment existant, accepte avec bienveillance l’humilité d’un volume unitaire parallélépipédique, mais l’enrichit d’un effet de soulèvement que suggère un attique de béton, posé en débord sur un socle entièrement vitré et de fait pleinement ouvert sur le site universitaire. Un édifice qui joue encore la carte de la modularité avec une structure poteaux- poutres amplement tramée (7,00 x 9,00 m) et des cloisonnements « a minima » et toujours largement vitrés. Un édifice qui enfin, en creusant un ample vide central éclairé par des sheds, en l’offrant aux fonctions d’accueil et d’exposition, aux temps de détente et de rencontres, en l’ouvrant aussi pleinement sur les espaces de consultation, s’impose comme un lieu « à vivre », comme une invitation à « consommer » du livre – sans aucune modération. GRAVER LE BÉTON L’attique de béton se grave pour mieux se lire. En reproduisant des photographies emblématiques puisées dans la documentation scientifique, il témoigne sans ambiguïté de la vocation de l’équipement. En utilisant un procédé innovant de transfert de photographie et de sa gravure par pilotage numérique sur une surface de béton (Rekli-Photogravure), il offre aux portraits de Paul Sabatier, Louis Pasteur ou Marie Curie, comme aux grandes inventions du XXe siècle (hydravion Latécoère, Ariane 5…), une impressionnante précision plastique, qui n’omet aucun contraste ni finesse des images originales. Des images d’abord numérisées en 256 niveaux de gris que traduit ensuite une fraiseuse respectueuse des nuances et enfin une matrice répercutant tous les détails par une mise en relief des surfaces associée à un jeu d’ombres et de lumières. Des images qui gagnent alors en lisibilité au gré de l’intensité lumineuse et de la position de l’observateur. | |
MAÎTRE D'OUVRAGE Région Midi-Pyrenés / Cogemip LOCALISATION Toulouse (31) Campus Université Paul Sabatier ÉQUIPE ESPAGNO MILANI Deligni Ginocchio Associés CAFE SLH GAMBA Acoustique |
SURFACE 10 315m² SHON COÛT DE TRAVAUX HT 9 738 000 €HT AVANCEMENT Concours lauréat 2002 / Réalisé 2010 |
LIENS : Showroom sur site REKLI | |
Photos : © Hervé Abbadie |
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